Disons les choses franchement : sous couvert de liberté, voilà ce que vous allez faire concrètement. Du fait de l'élévation du seuil de 20 à 50 salariés, des dizaines de milliers de personnes vont se trouver privées d'un lieu de vie où déjeuner ensemble. Cela a été répété maintes fois, y compris par M. le ministre : l'entreprise est un collectif humain. Or vous allez remettre en cause cette réalité et dénier à beaucoup de salariés le droit de se retrouver dans un endroit convivial pour déjeuner. Vous allez contraindre les gens à bouffer un sandwich sur le parking à la va-vite, comme cela se fait dans beaucoup d'entreprises qui, aujourd'hui, n'atteignent pas ce fameux seuil. Bref, vous poursuivez toujours la même feuille de route.