Je considère, comme M. le rapporteur général, qu'il s'agit d'un sujet essentiel, pour les entreprises et dans la manière dont on le traite. C'est un sujet essentiel, mais ce n'est pas de la littérature économique ou des rapports d'économistes : cela renvoie à l'expérience des entreprises, dont MM. Di Filippo, Forissier et de Courson ont parlé.
En effet, toutes les entreprises que l'on rencontre, tous les chefs d'entreprise qui comptent 47 ou 48 salariés – on pourrait citer ici mille exemples – butent, pour des raisons psychologiques, financières ou administratives, sur le seuil de 50 salariés. Au cours des déplacements que j'ai effectués en France ces dernières années, des dizaines de chefs d'entreprise m'ont effectivement dit que le seuil représentait un obstacle, qu'il leur faisait peur.