Je voudrais d'abord m'arrêter sur la dette. Si son montant ne diminue pas, il importe de souligner qu'elle intègre néanmoins cette année le passif lié à la SNCF, mais également au contentieux concernant la taxe de 3 % sur les dividendes, passif qui, jusqu'à présent, avait été mis sous le tapis.
En ce qui concerne les dépenses publiques, c'est avant tout notre capacité à appliquer méthodiquement une stratégie de réorganisation qui permettra de rendre l'État plus efficace et donc moins coûteux. Dans cette perspective, quel jugement le Haut Conseil porte-il sur les réformes que nous mettons en oeuvre, qu'il s'agisse du plan santé-hôpital, de la réforme de la justice, de la réforme de Bercy et du recouvrement, de la réforme de l'audiovisuel public, de la réforme des réseaux de l'État à l'étranger, de la réforme du service public de l'emploi, de la réforme du recrutement des professeurs et de la réforme des services déconcentrés de l'emploi ? Comment le Haut Conseil imagine-t-il pouvoir suivre, peut-être avec le Parlement, la mise en oeuvre de ces réformes et la bonne réalisation de ces réorganisations ?