Nous avons réussi, pendant les cinquante-trois heures passées en commission, à avoir un débat d'une extrême qualité. Je crois que nous avons tous un objectif commun, celui d'améliorer le quotidien des salariés et des entreprises. J'avais l'habitude, dans mon ancienne vie, de dire que les bonnes idées sont faites pour être pillées. Peu importe l'origine des bonnes idées : l'important, c'est qu'elles soient mises en oeuvre. Je me réjouis de ce qui a été voté ce matin. Peu importe l'origine de cette idée. Peu importe, même, qu'elle vienne de M. Alain Griset et de l'U2P. Ce qui compte, c'est que les conjoints-collaborateurs soient protégés.
Je souhaiterais, dans la mesure du possible, que nous restions concentrés sur nos entreprises et que nous laissions à l'entrée de cet hémicycle le passé de chacun pour nous concentrer sur aujourd'hui et sur demain, dans l'esprit constructif qui a été le nôtre jusqu'à maintenant. Les enjeux sont d'importance et nous discutons d'un texte magistral, alors évitons ces petites piques qui, à mon sens, ne font en rien avancer le débat. Je vous invite à préserver cette ambiance apaisée, et cela vaut pour tout le monde, à commencer par moi. Continuons à avancer, pour les entreprises. Le passé de chacun a peu d'intérêt. Ce qui nous intéresse, c'est aujourd'hui et demain.