Je voudrais intervenir tout de suite, car les réponses et les remarques ne seront pas les mêmes de l'autre côté de l'hémicycle.
M. Quatennens a raison, vous devez tous être fatigués car, franchement, vos raccourcis ne tiennent pas la route. Vous comparez un micro-entrepreneur avec un chômeur ! De qui parle-t-on ? D'un micro-entrepreneur, un jeune de vingt-cinq ou trente ans, ou quelqu'un qui s'est lancé dans une activité complémentaire pour gagner 500 ou 600 euros par mois. C'est son argent, il l'a gagné par son travail ; ce n'est pas celui du contribuable. Les chômeurs, eux, sont indemnisés avec de l'argent public, dont il me semble naturel de contrôler la destination.