C'est ainsi que les CCI se financeront principalement : c'est la première révolution que nous voulons opérer.
Deuxièmement, il faut revoir l'architecture des CCI. Pour défendre leur organisation actuelle, il faudrait soit être d'une totale mauvaise foi, soit ne pas connaître les territoires français, or je ne peux imaginer ni l'un ni l'autre d'aucun d'entre vous. Regardez la situation région par région : vous constaterez que dans certains territoires, les CCI se sont parfaitement réorganisées, tandis que dans d'autres, que je ne citerai pas, se sont constituées en baronnies – j'ai employé le mot devant les présidents des CCI. Il existe des CCI territoriales autonomes, avec des moyens de fonctionnement très importants et tout ce qui va avec, qui refusent de faire allégeance à toute autre forme de CCI, qu'elle soit régionale ou nationale.
Moi, je ne crois pas à la France des baronnies – en tout cas, pas en matière d'établissements publics.