Mais elles sont les premières à dire que le système de péréquation actuel ne leur convient pas, et qu'il faut inventer un autre système. Pour vous répondre précisément, monsieur Descoeur, nous ne laisserons pas les CCI discuter seules de cette nouvelle péréquation, l'État prendra sa part. Je m'en suis porté garant : les CCI rurales disposeront des ressources nécessaires pour vivre. J'aime les CCI, j'y crois. Je dirais même, pour être un peu provocant, que si je devais ne laisser que quinze CCI ouvertes, si je devais choisir celles qui me paraissent prioritaires par-dessus tout, alors je choisirais quinze CCI rurales : je n'ai aucun doute là-dessus.