J'apprécie que le débat commence à s'animer. C'est le signe que nous en venons aux vrais sujets, même si nous nous écartons un peu – un chouïa – du fond de l'article. Ce n'est pas grave, car nous nous approchons des grandes questions, dont je préfère qu'elles soient débattues à l'Assemblée nationale plutôt que sur les plateaux de télévision.
Je reconnais bien volontiers que des erreurs ont été commises, par le passé, en matière industrielle, à droite comme à gauche. Je me souviens des grands discours sur l'industrie sans usines, qui ont constitué, pendant des années, une sorte de mantra. C'était chic ; c'était original ; c'était suicidaire.