Je voterai cet amendement car, monsieur le ministre, ce n'est pas là un problème juridique mais éthique. Les grosses entreprises ont besoin des petites – comme un porte-avions a besoin de petits bateaux autour de lui ; elles ne peuvent pas fonctionner sans une flottille qui les accompagne. La moindre des choses, c'est qu'elles portent attention à leurs sous-traitants lorsqu'ils connaissent des difficultés et non pas qu'elles les laissent perdus au milieu de l'océan économique.