Monsieur Jumel, je vous réponds au sujet de Florange : le préfet Marzorati a été chargé d'une mission et devrait rendre ses conclusions fin novembre. Il aura en charge de veiller aux engagements de l'État et je serai moi-même attentif à ce qu'ils soient tenus, sur la base de ses conclusions.
S'agissant de l'amendement, avis défavorable, pour les mêmes raisons que le rapporteur. Je partage nombre de vos remarques mais selon moi, ce que nous devons retenir du succès de la reprise de la papeterie d'Alizay, sur laquelle nous avons travaillé ensemble, c'est que c'est la mobilisation des salariés, dans un esprit très constructif, qui leur a permis de sauver leur outil de production. Ils en ont prouvé la modernité et ont montré l'absurdité de le céder ou de le mettre à la casse.
Cette réussite est aussi due au fait que tous les élus locaux, sans exception, quelle que soit leur couleur politique, ont travaillé ensemble. De par mes fonctions, je peux témoigner que, lorsque les élus locaux et l'État travaillent ensemble en oubliant les filiations partisanes, les choses en sont grandement simplifiées.