Si vous voulez que les débats se prolongent, continuez de contester la cohérence du texte et de notre politique : je la défendrai jusqu'à la fin de nos débats. Il ne faut pas avoir une conception caricaturale de la cohérence. Chercher un équilibre, ce n'est pas la remettre en cause.
On peut vouloir libérer les entreprises de carcans – je note que vous n'avez voté ni la suppression du stage de préparation à l'installation, ni la simplification des obligations des commissaires aux comptes, qui sont aujourd'hui plus complexes que celles qui sont prévues au niveau européen. Ça, c'est libérer les entreprises. On peut vouloir également simplifier ou moderniser des réglementations, comme celles sur les sûretés : nous venons de le faire. Cela n'interdit pas d'estimer que les entreprises ont également des obligations sociales.
Je le répéterai tout au long du débat : ce n'est pas parce qu'on donne plus de liberté aux entrepreneurs que ces derniers n'ont pas de responsabilité. S'il faut les mettre face à leurs responsabilités, je le ferai.