Cet amendement revient sur un sujet important : les salariés font régulièrement la démonstration qu'ils sont capables de reprendre leur entreprise et de la faire vivre. Leur permettre de la reprendre en cas de cession permet également de s'assurer qu'elle ne sera pas délocalisée par un fonds de pension toxique qui n'obéit qu'à la logique du profit maximum.
Cet amendement vise à créer, en cas de cession, un droit de préemption pour les salariés qui souhaitent reprendre leur entreprise. La reprise se fera alors sous forme de coopérative, dans une logique d'économie sociale et solidaire. Ce droit concerne aussi bien les entreprises en difficulté que celles dont le propriétaire envisage la vente. Une telle disposition permettrait de sauvegarder des centaines de milliers d'emplois, voire d'en créer.
Cet amendement offre le moyen de lutter concrètement pour la protection de notre économie et contre l'augmentation du nombre de demandeurs d'emploi.