La taille, certes assez limitée, du paragraphe auquel vous faites référence, ne rend pas justice à la grande importance que nous attachons au volet « Éducation-formation ». Nous avons fait le constat d'une prise en compte très parcellaire, sans cohérence et sans respect de l'égalité territoriale, de cette préoccupation au sein des programmes scolaires. Dans ces conditions, il ne faut pas s'étonner de la faiblesse des résultats obtenus. Pour ce qui est de la Semaine du goût, j'irai jusqu'à dire que cette manifestation tourne parfois à la catastrophe absolue, quand des lobbies en profitent pour s'introduire dans l'école sous couvert de parrainage.
Pour améliorer la situation, nous proposons que l'éducation à l'alimentation entre véritablement dans les programmes – une véritable révolution du point de vue de l'Éducation nationale, qui freine des quatre fers ! Nous plaidons pour qu'une fraction du temps scolaire, peut-être au moment du déjeuner et de la pause méridienne, soit dédiée à l'éducation à l'alimentation, dès la maternelle et jusqu'au collège. Ce serait une énorme avancée.