En tant que mère de trois jeunes enfants, je suis bien placée pour savoir que l'intégration de l'éducation au bien manger dans l'enseignement scolaire dépend du bon vouloir des enseignants – et pour ce qui est de mettre à profit la pause méridienne, il faut savoir que ce temps de pause ne relève pas vraiment de l'Éducation nationale, mais des maires. Or, même quand ceux-ci sont convaincus de l'intérêt d'une telle démarche, ils font valoir, à juste titre, que les budgets limités dont ils disposent ne leur permettent pas de faire grand-chose. Bien évidemment, nous ne devons pas baisser les bras pour autant.