Je rappelle que c'est le Conseil supérieur des programmes, une instance indépendante, actuellement présidée par Souâd Ayada, qui est compétent pour définir les contenus en vigueur à l'école élémentaire et au collège.
Par ailleurs, le plan de lutte contre la pauvreté prévoit deux mesures en lien avec les préoccupations exprimées dans le rapport : premièrement, la création d'un fonds pour financer des petits-déjeuners dans les écoles prioritaires, qui constitue une façon de mettre l'accent sur la qualité de ce que mangent les enfants, ainsi que sur l'importance de manger le matin ; deuxièmement, l'incitation à mettre en place une tarification sociale dans les cantines – proposition que j'ai contribué à élaborer, et qui repose sur l'idée que le temps de midi peut être mis à profit pour une éducation à la nutrition et au bien manger, en favorisant la participation des enfants issus de familles défavorisées à ce temps d'éducation à la nutrition.
Ces deux mesures du plan de lutte contre la pauvreté peuvent faire écho aux propositions du rapport. Chacun sait que nous ne sommes pas égaux face à l'alimentation : plus une personne est défavorisée, plus elle a de risques d'être insuffisamment informée et de mal se nourrir.