Le fait que le temps du déjeuner soit un temps d'éducation à l'alimentation est déjà inscrit dans les textes : il ne reste plus qu'à les appliquer.
Pour ce qui est des mesures relatives au petit-déjeuner, je suis assez réservé depuis que des associations ont appelé mon attention sur le fait que l'application de telles mesures pouvait être vécue négativement par les parents, qui se sentent parfois stigmatisés en ayant l'impression qu'on les considère incapables de fournir un petit-déjeuner à leur enfant : le fait que l'école se substitue à eux pour le faire les atteint dans leur parentalité. En revanche, je plaide pour que le repas du midi, qui a lieu à un moment où les enfants se trouvent déjà à l'école, soit l'occasion pour tous les enfants d'avoir accès, au moins une fois par jour – si possible gratuitement, mais je sais que nous ne sommes pas tous d'accord sur ce point – à un repas équilibré et sain.