Ma question s'adresse à Mme la ministre des sports.
Le 10 août dernier, le jeune Louis Fajfrowski, âgé de vingt et un ans, est décédé au cours d'un match de rugby amical de Pro D2. En juin dernier, c'est un jeune de dix-sept ans, licencié au rugby club de Billom, qui est décédé durant son sommeil, victime d'un traumatisme causé lors d'un match de rugby disputé l'après-midi même.
Le rugby, sport de contact, certes, mais avant tout sport d'évitement, est devenu violent : désormais, il peut tuer. De tels drames restent exceptionnels mais de nombreux spécialistes tirent la sonnette d'alarme sur les conséquences néfastes que pourrait avoir la pratique d'un rugby de plus en plus physique, où les gestes violents sont devenus monnaie courante.
Si je suis particulièrement attaché à ce sport, qui représente une identité forte dans ma ville, je suis inquiet de ce qu'il est en train de devenir.
Le territoire de ma circonscription est, comme de nombreux territoires français, une terre de rugby. Il compte des dizaines d'école de rugby et une équipe de haut niveau en Top 14, à savoir l'ASM Clermont Auvergne.