Monsieur Olivier Dussopt, depuis hier, c'est chose faite : les cotisations salariales pour l'assurance chômage ont totalement disparu pour tous les salariés français. C'est un pas décisif pour le pouvoir d'achat des salariés, qui voient leur salaire net augmenter ce mois-ci de 17 euros lorsqu'ils sont rémunérés au SMIC, sans que cela ne coûte un seul centime aux entreprises.
Le pouvoir d'achat, certes grignoté par d'autres dépenses, de gaz et d'essence notamment, bénéficiera de cette suppression des cotisations salariales. C'est une bonne mesure. Elle est donc la bienvenue, au même titre que le coup de pouce accordé aux familles monoparentales. De même que les revalorisations du minimum vieillesse et de la prime d'activité. De même que l'instauration d'un reste à charge zéro pour l'optique, les soins dentaires et les appareils auditifs. Évidemment, le pouvoir d'achat bénéficiera de la suppression de la taxe d'habitation pour 80 % des ménages.
Cette suppression des cotisations salariales a été financée par une augmentation de la CSG, effort substantiel pour la plupart des retraités. Je salue leur effort, comme je salue aussi l'effort budgétaire de 350 millions d'euros, récemment annoncé par le M. le Premier ministre, pour que 300 000 retraités, aux revenus modestes, soient dispensés de cette augmentation. Ce geste d'équité sera apprécié, j'en suis sûr. Contribuer à un renforcement du pouvoir d'achat de tous, en particulier de ceux qui en ont le plus besoin, doit rester notre priorité.
Monsieur le secrétaire d'État, pouvez-vous rappeler à la représentation nationale les mesures que votre Gouvernement mettra en oeuvre pour améliorer encore le pouvoir d'achat des Français, en particulier celui de nos concitoyens aux revenus les plus modestes ?