… comme celui de la Louve à Paris ou Supercoop à Bordeaux.
Des dizaines d'initiatives intelligentes existent, mais vous n'en avez trouvé qu'une à citer : le programme 1 000 jours pour manger mieux du lobby de l'agroalimentaire. C'est un aveu, ou plutôt une profession de foi : ne pas contrarier les grands intérêts financiers et leur chantage à l'emploi, et tant pis pour l'intérêt général !
Rien non plus sur la limitation des additifs alimentaires ni sur la publicité à destination des enfants, même si cela coûte des milliards d'euros à la collectivité de soigner des maladies chroniques – cancer, diabète, obésité et maladies cardio-vasculaires – dont il n'est plus possible de discuter qu'elles soient liées à la qualité de notre alimentation, notamment aux aliments ultra-transformés fournis par l'industrie agroalimentaire. Il faut de toute urgence que la loi s'attelle à encadrer ces pratiques et à arrêter cet empoisonnement généralisé.
À quoi sert, finalement, le Parlement, puisque vous dites que la loi ne sert à rien et que contrôler son application est inefficace ? Les parlementaires apprécieront à quel point vous niez leur rôle démocratique et finalement quelle opinion vous avez de notre démocratie parlementaire.
Mais par votre inaction, vous actez aussi que les ministres ne servent à rien en « Macronie ». Il y a les inutiles, qui en font le constat amer et s'en vont, comme Nicolas Hulot, votre presque collègue pendant quinze mois ; et puis il y a les fâcheux porte-flingues du roi de la terre Macron, qui, une fois la basse besogne accomplie, fuient pour ne pas en assumer le bilan. Ils s'appellent Collomb ou Darmanin et s'empressent d'annoncer leur candidature aux municipales.