S'agissant du titre II, consacré à la qualité de l'alimentation, je me plais à répéter que Stéphane Le Foll s'était intéressé à la terre au travers du concept d'agro-écologie, alors que vous vous êtes intéressé à l'assiette, à la qualité de l'alimentation que nous souhaitons que les agriculteurs fournissent aux consommateurs français et mondiaux, sujet qui mérite toute notre vigilance.
Je regrette qu'au terme des états généraux de l'alimentation et de cette troisième lecture, les questions environnementales, du bien-être animal et de la consommation de viande suscitent de grandes tensions et des incompréhensions dans notre pays. Il est dommage que ces états généraux, censés réunir toutes les parties prenantes, aboutissent à ce que tout le monde se soupçonne. Non, monsieur le ministre, ce texte n'a pas créé un climat de confiance, mais de défiance au contraire. Il va falloir que vous exprimiez beaucoup plus fortement votre vision de l'agriculture en France, en Europe et dans le monde.