Cet amendement concerne un pan de l'économie sociale et solidaire que je connais bien : les associations intermédiaires, qui effectuent un formidable travail de cohésion et de solidarité territoriale.
Cet amendement vise à lever les freins au recours au CDD d'insertion – CDDI. Ce contrat impose un minimum de vingt heures de travail hebdomadaires. Or ce seuil est inadapté aux associations intermédiaires. En effet, elles s'adressent souvent à des personnes très éloignées de l'emploi, auxquelles elles proposent, pour leur mettre le pied à l'étrier, une première mission représentant cinq heures de travail hebdomadaires. Dans ce cas, elles ne peuvent pas recourir au CCDI.