Quand nous défendons un service public, comme c'est le cas pour La Poste, nous vous donnons l'engagement que celle-ci restera un grand service public. Quand nous réalisons les opérations nécessaires pour permettre à la SNCF de résister à la concurrence, nous vous disons aussi qu'il n'est pas question de revenir sur ce grand service public.
Vous avez affaire à un gouvernement avec lequel vous pourrez être en désaccord, à un ministre de l'économie et des finances avec lequel vous pourrez être en désaccord – et vous le serez sur un certain nombre de sujets. Une fois encore, c'est le mérite de notre démocratie. Mais reconnaissez-nous une qualité : nous avançons à visage découvert.