En France, le cancer du sein est le premier cancer chez la femme et celui qui représente le taux de mortalité le plus élevé, avec 54 000 nouveaux cas et 11 600 décès chaque année. Or, l'adhésion au dépistage fléchit.
Plus que jamais, la mobilisation de tous les acteurs est nécessaire. Elle l'est au stade du dépistage car, pour reprendre un slogan bien connu, « savoir c'est pouvoir agir ». C'est en informant mieux les femmes que nous lutterons plus efficacement contre le cancer du sein.
Elle l'est également au stade du traitement. Il est primordial de poursuivre les efforts de la recherche, de stimuler l'innovation pour favoriser des traitements personnalisés.
Elle l'est, enfin, pour augmenter la qualité de vie des patientes. S'il est dépisté à un stade précoce, le cancer du sein peut être guéri dans neuf cas sur dix. Notre devoir est d'aider les femmes à se reconstruire, à retrouver confiance en elles, à passer le mieux possible ce moment douloureux.
Madame la ministre, ma question est simple. Quelles mesures entendez-vous prendre, à tous les stades, dépistage, traitement, qualité de vie et suivi, afin de renforcer la lutte contre le cancer du sein ?