Lorsque j'avais pris la parole, en juin dernier, en première lecture, au nom du groupe Socialistes et apparentés, j'avais souligné trois axes du projet de loi ÉLAN qui posaient des difficultés majeures, axes sur lesquels mon groupe avait formulé de nombreuses contre-propositions dans le cadre d'un projet cohérent.
Le premier axe concernait la réorganisation des bailleurs sociaux et la vente du parc de logements HLM. J'ai eu l'occasion de dire à de nombreuses reprises que la sortie de l'État du financement du logement social, engagée dans la loi de finances pour 2018, était une mauvaise solution, et qu'elle ne pouvait être le préalable à la nécessaire réorganisation des bailleurs. En prélevant pour 1,7 milliard d'euros sur leurs ressources, c'est l'investissement dans le parc locatif et dans son entretien qui sont lourdement impactés.