Je l'espère, monsieur le ministre ! Nous écouterons avec attention votre réponse. Ces éléments sont indispensables.
Enfin, et dernier point, évoqué par M. Peu, vous voulez créer un fonds pour l'innovation de rupture. Ce feuilleton nous occupe depuis le mois de juillet 2017. Vous nous avez d'abord annoncé 10 milliards ; ensuite, ce n'était plus 10 milliards investis dans l'innovation de rupture mais les intérêts du fonds, ou le rendement du fonds – avec un rendement du fonds à 2 %, sur 10 milliards, cela fait 200 millions d'euros par an. Puis, lors d'une discussion sur les privatisations demandée par le groupe Socialistes et apparentés, nous vous avions demandé dans quoi vous investiriez l'argent que vous récupéreriez des cessions que vous vous apprêtiez à faire. Au début, vous n'avez pas trop voulu nous répondre, puis vous avez fini par nous dire en commission, lors du printemps de l'évaluation qui s'est tenu en juin dernier, que les 10 milliards serviraient juste à baisser la dette de la France. Honnêtement, monsieur le ministre, baisser la dette de la France, c'est nécessaire mais ce n'est pas de l'innovation de rupture : c'est du désendettement !