Bien des choses ont été dites mais je vais essayer de répondre sur certains points. Mes collègues et M. le ministre interviendront sans doute pour les compléter.
Peut-être faut-il revenir sur la philosophie de ces articles et la raison d'être de ces privatisations. Nous l'avons dit, nous l'avons rappelé, nous avons commencé à en parler hier : nous voulons changer la doctrine de l'État actionnaire. Aujourd'hui, nous sommes dans une logique d'État rentier, qui perçoit les dividendes d'entreprises qui se portent bien. Nous vous proposons dans ce texte de passer à une logique d'État investisseur.
Pourquoi ? Parce que cette partie « 2. 2 », dirons-nous, du projet de loi PACTE vise à libérer, protéger et financer nos innovations.