C'est essentiel parce qu'Aéroports de Paris ne nécessite pas les mêmes types d'investissements qu'une autre entreprise : ils sont beaucoup plus importants et on a besoin d'avoir une vision à très long terme.
Vous avez évoqué certains risques. Je tiens tout d'abord à réaffirmer que les intérêts de l'Etat, des usagers, des collectivités, des compagnies aériennes, des salariés sont défendus. Des ajouts ont été apportés, notamment grâce au travail conjoint avec M. Stéphane Peu sur la question des salariés, et nous sommes tout à fait disposés à travailler pour améliorer encore le texte en la matière : il faut en effet que l'ensemble des acteurs se retrouve dans cette privatisation. C'est en tout cas ce que nous voulons.
Vous avez parlé des autoroutes et du risque d'échec des privatisations. Sachez, puisque vous avez aussi beaucoup parlé du « nouveau monde », que ce dernier a aussi appris de l'échec de leur privatisation. Il ne s'agit pas du tout de faire la même chose : les différences sont nombreuses avec la privatisation d'Aéroports de Paris.