Si vous estimez que le rôle de l'État est d'investir massivement et de toucher les dividendes résultant de l'exploitation de parkings, d'hôtels et de boutiques de luxe, ce n'est pas la conception que j'en ai.
Je réponds à Mme Rabault : oui, je suis gaulliste et me suis toujours défini comme tel, mais je suis un gaulliste du XXIe siècle, pas du XXe. Je suis un gaulliste qui pense que la clé de notre souveraineté, c'est l'indépendance technologique et que, plutôt que de toucher des dividendes de parkings, d'hôtels ou de boutiques de luxe, il vaut mieux récolter le fruit d'un investissement dans l'innovation de rupture et les technologies qui seront nécessaires à nos enfants. Telle est ma conception du gaullisme…