Avis défavorable. Le dernier de ces amendements est presque satisfait : j'y reviendrai dans quelques instants, madame Louwagie.
Vous avez vous-même présenté un argument contre ces amendements : soixante-dix ans, c'est infiniment plus court que la situation actuelle, pour près de 50 % du capital. Cette durée nous semble raisonnable pour tenir compte des différentes contraintes liées à ce type de concession. Nous souhaitons tous que l'État se désendette : or il est évident que plus on raccourcit la durée de la concession, plus le rachat des terrains sera cher pour l'État. Par ailleurs, nous souhaitons que l'aéroport continue à investir : or plus on raccourcit la durée de la concession, moins les investisseurs seront incités à investir. C'est pour ces raisons que nous avons fixé sa durée à soixante-dix ans.
Vous vous souvenez sans doute, madame Louwagie, qu'au cours de l'examen du projet de loi en commission spéciale, nous avons adopté un amendement visant à faire un point d'étape à trente-cinq ans. Vous avez raison : d'ici là, certains d'entre nous seront morts – certainement pas Mme Lebec, rapporteure thématique...