La durée de soixante-dix ans est justifiée par le montant très important de l'investissement. Si nous voulons que des investisseurs se présentent, nous ne pouvons pas fixer une durée d'investissement trop courte.
Elle se justifie en outre par les projets déjà en cours. Je vous donnerai juste un exemple : le terminal 4, dont les travaux se termineront d'ici à vingt ans, vers 2037-2038, représente 7 à 9 milliards d'euros d'investissements qui seront amortis sur cinquante ans. Vingt années de réalisation et cinquante années d'amortissement : on arrive précisément à la durée de soixante-dix ans.
Je rappelle, comme l'a dit M. le rapporteur général, que nous avons entendu les inquiétudes des parlementaires au sujet du besoin de transparence : il y aura donc un point d'étape au bout de trente-cinq ans – c'est prévu dans le cahier des charges – , comme le souhaite Mme Louwagie.