Je ferai brièvement quelques remarques. Premièrement, les arguments qui ont été employés à propos des investissements et des durées d'amortissement sont reproductibles à l'infini : si, au bout de soixante-neuf ans de concession, on réalise des investissements, alors on pourra toujours justifier une prolongation de la concession. Deuxièmement, j'espère qu'il y aura des points d'étape avant trente-cinq ans. Il me semble en effet absolument nécessaire de suivre l'évolution des choses de beaucoup plus près. Troisièmement, et pour conclure, la durée de soixante-dix ans continue de nous sembler absolument exorbitante : nous devrions nous donner des moyens d'intervention beaucoup plus rapprochés dans le temps que ceux qui nous sont proposés.