Il peut, certes, évaluer l'environnement juridique de l'affaire, mais nous sommes en train de valoriser des biens : je ne crois que ce soit son métier. C'est plutôt celui de banques d'affaires, par exemple.
Je sais bien que cette méthode est plus coûteuse. Nous pourrions nous adresser à un panel de spécialistes de la valorisation – sous le contrôle du Conseil d'Etat, pour des raisons plutôt liées à l'arbitrage juridique – et éventuellement d'experts-comptables.
Soit dit en passant, il assez savoureux de constater que, tout en tuant quasiment les commissaires aux comptes avec le projet de loi PACTE, vous leur demandez d'intervenir dans cette valorisation. C'est très bien mais je ne suis pas sûr qu'ils soient très heureux du sort qui leur est fait.
En tous cas, il me semblerait à mon sens plus clair, plus logique et plus conforme à l'habitude de faire faire une telle évaluation par la place de Paris, c'est-à-dire par deux ou trois banquiers.