Monsieur Peu, la privatisation des aéroports est un projet ambitieux. Nous avons discuté de ce sujet avec les syndicats, dans le cadre des auditions, et je comprends l'inquiétude que peut susciter l'absence de référence à la situation des salariés. Je vous rejoins sur ce point, et c'est pourquoi nous avons travaillé ensemble pour essayer d'y remédier. À mon sens, cependant, votre amendement empêcherait une certaine flexibilité du statut des salariés – vous me direz que c'est une flexibilité à la baisse, je vous parlerai plutôt de flexibilité à la hausse, pour laquelle il constituerait plutôt un frein.
Je vous propose de nous en tenir à l'amendement que vous défendrez tout à l'heure, dans la mesure où la convention collective des salariés d'Aéroports de Paris ne change pas avec la privatisation. Le processus reste le même : tout changement de statut doit faire l'objet d'une négociation au sein de l'entreprise et être validé par le ministère des transports.