Tout cela pour dire que je suis très sensible à la question que vous posez, qui est importante. Je salue l'attention que vous lui portez. Nous n'avons pas eu, c'est vrai, l'occasion de parler beaucoup des riverains. La participation des collectivités locales au capital d'ADP permettra aussi de prendre en considération ces aspects. Des règles ont été fixées – sur le nombre de mouvements, le bruit, l'inversion des réacteurs au moment du décollage, les émissions de gaz à effet de serre... Elles seront confirmées par voie réglementaire, j'en prends l'engagement devant vous ; mais elles ne peuvent pas figurer dans la loi.
Regardons aussi les chiffres : le nombre de passagers a explosé au cours des dix dernières années, mais le nombre de mouvements est resté stable, précisément parce que les compagnies ont employé davantage d'avions gros-porteurs, et elles ont prêté attention à ces problèmes. La technologie permet de réduire le bruit – Airbus en particulier y travaille beaucoup. Nous devons encore améliorer le confort des riverains des installations aéroportuaires.
Je vous propose donc de retirer vos amendements, tout en vous répétant mon engagement formel de confirmer les dispositions existantes par voie réglementaire. J'espère même que nous pourrons les renforcer dans les années à venir.