Je veux le dire ici avec force, nous ne devons pas accepter qu'une logique de développement, de rentabilité, de profit préside à l'évolution des jeux d'argent dans notre pays. Les jeux d'argent sont un mal ! Leur succès n'est le plus souvent dû qu'aux difficultés sociales que rencontrent nos concitoyens. Nous ne pouvons pas rester neutres ; plus que jamais, la République doit se faire entendre et affirmer qu'il n'est pas acceptable, qu'il est regrettable que nos concitoyens soient endettés de manière de plus en plus importante.
Mes collègues ont évoqué le blanchiment d'argent ; ils ont dit l'importance d'exercer un strict contrôle des jeux d'argent. Cette mesure est à l'image de la société que vous nous proposez. Chers collègues, je vous invite à refuser cet article 51, qui nous ouvre à une société de plus en plus difficile, où nos concitoyens ne cherchent à améliorer leurs difficultés sociales qu'en misant, ce qui conduit toujours les perdants à être les plus nombreux.