J'avais dit en commission au ministre, qui ne l'avait pas apprécié, que je ne comprenais pas la logique d'exclure les casinos de cette autorité de régulation. Monsieur le ministre, je vous avais un peu choqué en disant que tout cela n'était qu'une histoire de boutique entre le ministère de l'intérieur, le ministère de l'agriculture et le ministère des finances, puisque, historiquement, ils s'étaient partagé les différents jeux. Même si vous n'aviez pas apprécié, vous aviez fait une ouverture en indiquant qu'à terme, vous n'excluiez pas de placer les casinos sous la même autorité.
C'est d'ailleurs logique, comme le soulignent tous les rapports tant de la Cour des comptes que de certains de nos collègues, de toutes sensibilités politiques. Tous concluent en ce sens : c'est d'une logique implacable ! Pourquoi vouloir s'accrocher en ne concédant qu'une ouverture à terme ? Parce que le ministère de l'intérieur ne souhaite pas transférer son service à l'ARJEL ? Nous sommes là pour gérer l'intérêt général, pas pour ménager telle ou telle susceptibilité de tel ou tel ministère.
Je défendrai ensuite l'amendement no 1280 , qui poursuit le même objectif, même s'il n'est pas rédigé exactement de la même façon. Pourquoi ne pas vous y rallier ? De plus, si nous vous battons, vous pourrez dire à votre futur collègue de l'intérieur que vous n'y pouvez rien car c'est la volonté de l'Assemblée unanime : cela vous couvre !