Ce débat est très intéressant parce qu'il pose la question de la distribution de ces jeux demain, monsieur le ministre. Vous mettez en cause le monopole de La Française des jeux. Pendant très longtemps, ces jeux étaient distribués principalement chez les buralistes, par des professionnels formés, et maintenant on apprend qu'on les trouvera demain dans toutes les boulangeries de France. Ce n'est pas du tout pour me rassurer. Je comprends vos réticences devant nos amendements mais, à un moment, il faut savoir ce que l'on veut : quand il s'agit d'une question de santé publique, il faut y mettre les moyens, ce qui suppose en effet, parfois, de mettre en oeuvre un certain nombre de contraintes. Et puis vous voyez bien qu'il y a tout de même beaucoup d'incertitudes dans votre projet de loi, qu'il s'agisse du monopole des jeux en ligne par rapport au monopole des casinos, du type de jeux que La Française des jeux pourra dorénavant développer en ligne ou en dur, ou encore de la question du monopole de leur distribution. Votre réponse ne me rassure pas du tout et je maintiens mon amendement.