Cela ne vous surprendra pas : avis défavorable, premièrement parce que certains des arguments qui viennent d'être présentés sont tout simplement des contrevérités, deuxièmement parce que si des questions pertinentes ont été posées, il me semble que l'on apporte dans cet article, ainsi que dans l'ensemble du dispositif concernant Engie et GRTgaz, des réponses susceptibles de vous rassurer.
Commençons par les contrevérités. Monsieur Corbière, je vous engage à vous reporter à l'intervention de M. Dufrègne : nous ne sommes pas en train de privatiser Engie, puisqu'Engie est privatisé depuis de nombreuses années déjà. Engie est aujourd'hui un champion européen, présent dans soixante-dix pays. Vous l'avez dit : Engie gagne de l'argent et rapporte des dividendes à l'État. Or, c'est sans doute en grande partie grâce à cette opération qui a commencé par la fusion entre Suez et Gaz de France que l'on a abouti à ce résultat. Notre objectif est de poursuivre dans cette voie, en reconnaissant que le marché du gaz ne s'arrête plus aux Pyrénées ou au Rhin, mais qu'il est devenu global, à l'échelle de l'Europe, et même du monde. Ce que nous souhaitons, c'est que nos champions français et européens, Engie et GRTgaz, puissent continuer à contribuer à cette globalisation. Vous pouvez être contre, mais il faut reconnaître que cette globalisation rend le marché du gaz plus efficient et la distribution de cette énergie d'avenir plus efficace pour les Françaises et les Français.