J'ai affirmé que notre groupe ne s'opposerait pas au franchissement d'une première étape – je rejoins Pierre Dharréville – dans l'édification d'un pôle public bancaire, qui pourrait susciter des vocations, à la condition qu'il n'y ait pas de cession d'actifs au secteur privé, exception faite des salariés. J'aurais pu proposer, par sous-amendement, que les cessions soient autorisées au profit d'actionnaires populaires ou des territoires, un peu comme on l'a fait pour Aéroports de Paris. Cela étant, je voudrais poser une deuxième condition – vous n'aurez aucune peine, je pense, à nous rassurer sur ce point : une garantie absolue doit nous être apportée que ce nouvel établissement, à l'instar du Crédit coopératif et d'autres établissements bancaires, refusera de travailler avec les paradis fiscaux.