Vous êtes, compte tenu de votre culture, à fond pour l'innovation. Je ne suis pas parvenu à vous convaincre, que ce soit lors de l'examen du projet de loi ÉGALIM, lors de celui de la réforme de la Constitution, ou au cours de la présente discussion, que le foncier national devait être protégé comme un bien commun, car il est indispensable à notre souveraineté et à la sécurité du monde. Dès lors, je vous propose à nouveau d'avoir un échange d'un quart d'heure avec vous à ce sujet pour vous convaincre, monsieur le ministre, comme je l'avais fait en commission spéciale – vous m'aviez alors répondu que l'on prendrait plus d'un quart d'heure. Je réitère ma demande de trouver un véhicule législatif afin de parer à l'urgence. Votre majorité sera comptable de tout ce qui se passera entre aujourd'hui et l'adoption de la future loi foncière, parce qu'elle n'aura pas ouvert les yeux et mis en place les dispositifs de protection minimum de notre bien commun.