… nombre d'entre eux vous disent qu'ils accueillent plutôt favorablement les investisseurs étrangers, car ils leur apportent des capitaux dont ils ont impérativement besoin pour développer leur exploitation ; cela ne leur pose pas de problème à partir du moment où ils gardent un vigneron français et un savoir-faire français.
Je vous le dis très simplement : je n'ai pas la réponse à cette deuxième question, et je ne suis pas en mesure de trancher sans avoir rencontré au préalable tous les acteurs concernés, à savoir, s'agissant de la viticulture – je pense en particulier à celle-ci car elle est aujourd'hui la première menacée – , les viticulteurs, les vignerons, les négociants, les propriétaires de vignobles, les associations, qui gèrent parfois plusieurs parcelles.
La logique en Bourgogne, où les parcelles sont petites, et peuvent ne comporter que quelques hectares, n'est pas celle du Bordelais, où d'ailleurs la logique du Graves n'est pas celle du Pessac-Léognan. Chaque fois, on retrouve cette subtilité, qui fait la force de notre pays, celle des parcelles, du détail, qui ne peut être tranchée qu'après mûre réflexion.
Ouvrons donc ce dossier.