On avait fait croire aux salariés que la compétitivité-coût n'avait pas d'importance, que l'on pouvait verser les salaires que l'on voulait, que cela n'avait aucune incidence sur la concurrence avec nos partenaires et nos voisins. Et nous avons subi de plein fouet l'échec de cette politique économique, qui consiste à faire croire que l'on peut donner toujours plus sans se soucier de l'impact que cela aura sur l'emploi.
Au moins avons-nous le mérite de dire les choses clairement. Nous préférons une augmentation de l'intéressement et de la participation à une augmentation des salaires, en particulier du SMIC, à travers des coups de pouce artificiels qui ne conduisent qu'à deux choses : le chômage de masse et la smicardisation de la société française.