Nous avons déjà expérimenté cette idée dans le passé. Un ancien Premier ministre, que j'ai eu l'honneur de servir, Dominique de Villepin, avait mis en place cette prime totalement défiscalisée. Elle n'a pas été reconduite, car même s'il n'est pas désagréable pour le salarié de recevoir presque l'équivalent d'un treizième mois totalement défiscalisé, elle présente un risque, lequel a été souligné par M. Dharréville, qui est malheureusement parti : un risque de substitution.
L'intéressement et la participation sont beaucoup plus vertueux, car ce sont des mécanismes rigoureux et liés à la performance de l'entreprise. En revanche, lorsque l'on autorise des primes défiscalisées, on observe un risque très important de substitution au salaire. Je vous propose de retirer votre amendement ; à défaut, avis défavorable.