Je soutiens sans réserve, si j'ose dire, l'amendement de notre collègue Guerini pour une raison toute simple : si nous voulons remodeler la philanthropie à la française, si nous voulons que ces personnes puissent donner et que leur volonté soit respectée, il faut fluidifier ces canaux. C'est donc là une réforme nécessaire. La création d'une fondation implique un taux de mobilisation extrêmement lourd par rapport à nos voisins européens. Se pose également la question de l'utilisation du fonds de dotation, en raison de la gouvernance plus difficile des fondations. Il est essentiel, madame la secrétaire d'État, de travailler à lever les freins au financement des fondations. J'applaudis donc à la qualité de l'amendement de mon collègue Guerini.