Le Gouvernement s'est fixé l'objectif, particulièrement ambitieux, de porter à 10 % la part de capital des sociétés détenue par leurs salariés. Mais devenir actionnaire, c'est aussi avoir confiance dans la gouvernance de son entreprise. C'est pourquoi il convient d'associer plus étroitement les salariés actionnaires au destin de cette dernière. Aligner les intérêts des salariés, des actionnaires et des dirigeants, c'est cela créer l'entreprise du XXIe siècle. En ce sens, je propose d'abaisser de 3 à 1 % le seuil de possession de capital à partir duquel les salariés actionnaires sont représentés dans les organes de gouvernance des sociétés.