Je ne dirai que quelques mots car je pense que nous voulons tous terminer nos débats à une heure à peu près correcte, malgré l'importance majeure du sujet. Je crains, monsieur Quatennens, que nous ne parvenions pas aujourd'hui à concilier nos visions du capitalisme et, plus précisément, de l'entreprise. Je voudrais insister non sur ce qui nous sépare mais sur ce qui nous rassemble parfois. M. Dharréville lui-même a dit que nos mesures allaient dans le bon sens, mais qu'elles étaient timides et insuffisantes. Je veux garder la première partie de la phrase, et j'entends la deuxième, comme le Gouvernement. Nous n'arriverons pas à résoudre nos désaccords d'ici à la fin de nos débats. Néanmoins, depuis plusieurs mois, je travaille sur ce sujet et, avec notre collègue Stanislas Guerini, j'écoute de nombreux chefs d'entreprise et acteurs syndicaux, que je ne qualifie pas car je ne suis pas dans la caricature. Nous leur portons une attention toute particulière. Alors que nous discutons encore de l'article 62, j'aimerais que nous entamions l'examen de l'article 62 bis – je suis un peu optimiste – ,