Mon général, lors de notre mission dans la bande sahélo-saharienne, nous avons rencontré de nombreux soldats et officiers, entre autres les commandants des bases de Niamey et Gao. Nous avons pu apprécier la façon dont ils abordent les problématiques auxquelles ils sont confrontés. C'est assez extraordinaire à constater : un chef de base est un véritable maire ou chef de département – il fait de l'urbanisme, etc. Et l'on voit, derrière tout cela, l'importance et l'enjeu de la formation.
Ma question portera sur l'approche globale, qui doit se faire dans la durée. Vous avez parlé de partenariat opérationnel, ce qui est très important pour que les forces locales puissent prendre le relais. Cela m'amène à faire une petite parenthèse à propos du MCO : là aussi, il n'est pas adapté, et il y a encore beaucoup de travail à faire en la matière.
Mais dans l'approche globale, il y a aussi l'action civilo-militaire et l'aide au développement. Cela permet de gagner les coeurs et de donner cohérence et efficacité à l'action militaire. Le CEDC travaille-t-il en ce sens ?