Par cet amendement, nous proposons de limiter le risque qu'un intermédiaire technique ne prenne pas les mesures nécessaires pour mettre fin à la diffusion d'une fausse nouvelle, en doublant les peines encourues en cas de bénéfice commercial.
D'après une étude menée par les chercheurs du MIT, une fausse information se répand six fois plus vite sur Twitter qu'une information avérée, et il est courant que, derrière cette désinformation, se cachent des intérêts commerciaux. Il est donc indispensable de renforcer les sanctions en cas d'atermoiement volontaire.