Il est scandaleux de prétendre que la CCI de Rouen abandonne Dieppe. La réalité est assez différente, et les chiffres ne manqueraient pas de vous surprendre.
Vous citez en exemple des événements organisés à Dieppe avec le soutien de la CCI. Dans une période où les finances publiques ne permettent tout simplement pas de financer l'intégralité des missions de service public, ne serait-il pas judicieux que d'autres acteurs prennent une part croissante dans ce type d'événements, qui relèvent aussi de la communication ? Des marques et des entreprises souhaiteraient y participer. Alpine, par exemple, ne pourrait-elle pas participer à la Solitaire du Figaro ?
Les CCI actuelles sont très bien organisées et ont su se réformer. La CCI de Rouen et Dieppe, par exemple, avait un siège tout à fait inadapté à son fonctionnement. Elle a donc décidé d'en changer et a emménagé il y a moins de deux mois dans un nouveau bâtiment, où elle est entourée par d'autres acteurs économiques de la métropole de Rouen et de la région Normandie. Il en résulte une dynamique intéressante.
À côté de ces CCI qui accomplissent un travail formidable pour dépenser au mieux l'argent public qui leur est alloué, d'autres n'ont ni travaillé sur leur patrimoine, ni réformé leur fonctionnement. L'erreur de ces dernières années tient au fait que l'État n'a su, ni valoriser les CCI qui se réformaient, ni dévaloriser celles qui n'agissaient pas. Voilà le système de péréquation auquel nous devons travailler.