Je le regrette. Les hôteliers nous disent que c'est la valeur immobilière qui est retenue par l'administration fiscale. Tout à l'heure, on nous a indiqué que l'objectif était la poursuite de l'activité économique. Or, en l'espèce, l'activité économique cesse, et l'établissement est vendu à la découpe au profit de personnes dont les moyens sont importants. L'objet économique est ainsi complètement dévoyé. Surtout, cela se traduit, pour le territoire concerné, par une importante baisse de recettes et par une diminution du flux touristique.
Dans les territoires touristiques, le foncier est tellement rare que la valorisation est très importante. Si, en plus, l'hôtellerie existante se transforme en résidences secondaires, on aboutit à une augmentation du nombre des « lits froids », ce qui est regrettable pour la pérennité de ces territoires.